vendredi 28 mars 2008

Hommage à Natalie Portman




Pour ceux qui aiment bien Natalie Portman (je pense à quelqu’un en particulier…) voilà deux jolis montages qui m’ont bien fait rire. Il y en a deux autres encore meilleurs ici. A voir pour les fans.C’est assez bien fait.

Réference

Inspiration de la chanson de Johnny Clash :
« Je regardai, quand l'agneau ouvrit un des sept sceaux, et j'entendis l'un des quatre êtres vivants qui disait comme d'une voix de tonnerre : Viens.
Je regardai, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc ; une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre.
Quand il ouvrit le second sceau, j'entendis le second être vivant qui disait : Viens.
Et il sortit un autre cheval, roux. Celui qui le montait reçut le pouvoir d'enlever la paix de la terre, afin que les hommes s'égorgeassent les uns les autres ; et une grande épée lui fut donnée.
Quand il ouvrit le troisième sceau, j'entendis le troisième être vivant qui disait : Viens.
Je regardai, et voici, parut un cheval noir. Celui qui le montait tenait une balance dans sa main.
Et j'entendis au milieu des quatre êtres vivants une voix qui disait : Une mesure de blé pour un denier, et trois mesures d'orge pour un denier ; mais ne fais point de mal à l'huile et au vin.
Quand il ouvrit le quatrième sceau, j'entendis la voix du quatrième être vivant qui disait : Viens.
Je regardai, et voici, parut un cheval d'une couleur pâle. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l'accompagnait »
Apocalypse 6, 1-8

Series vs Cinéma

Pour ceux qui pensent encore que les séries ne valent pas la peine, que le cinéma c’est toujours quand même mieux, quand même « autre chose », voilà un exemple de scène du niveau d’un bon film (largement supérieure à tous les boudins que l’on voit de nos jours). Très bon rythme, montage prenant et extraordinaire musique de Johnny Cash (allez, je vous la donne…c’est « The Man Comes Around »). C’est la scène finale du dernier épisode (le 9, le dernier de la saison, espérons qu’ils la renouvellerons…) de Terminator : The Sarah Connor Chronicles, une série intéressante qui reprend (et améliore sur beaucoup de points) l’histoire du film. Tout parfaitement construit. Un vrai bon moment de bon cinéma. Enjoy it !

jeudi 27 mars 2008

Voix off (pour Marie ;-))

C’est peut-être un des procédés techniques les plus risqués au cinéma et dans les séries, car si ça marche il n’est pas évident que ça apporte beaucoup et si ça marche pas…ça devient vraiment énervant pour le spectateur ! En tout état de cause, la voix off ne peut pas être un son de « commentaire », une glose sur l’image, une explication de ce que le spectateur est en train de voir, une pure tautologie. Pourquoi ? D’abord parce que cela veut dire que le cinéaste a besoin de la voix pour faire comprendre son image, ce qui n’est pas bien flatteur. Puis parce que l’impression qui s’en dégage (même si ce n’est pas toujours vrai, il existe des voix-off parodiques, ironiques ou décalées) est de la fainéantise. On ne veut pas se casser la tête à faire une scène « vraiment » cinématographique et on utilise le langage, méthode plus rapide et directe, pour donner au spectateur l’information que l’on veut transmettre.
Mais cela devient carrément exaspérant quand la voix off redouble l’image, grossit les traits que nous sommes en train de voir, acquiert un caractère d’analyse et d’orientation herméneutique. La voix off dit : « c’est ça qu’il faut que tu comprennes » ou « au cas où tu serais c.. voilà ce que veulent dire les images ».
Un exemple : Sex and the city. Dernier épisode (je crois): c’est pas le pire exemple (car la voix off n’est pas purement vide) mais ça montre une certaine utilisation (justifiée par la pseudo écriture des articles de Carrie) paternaliste et abusive du procédé.


Remarquez la dernière phrase qui n’apporte rien : on voit bien que de trouver l’amour c’est fabuleux, mais la voix off (intérieure) répète ce que dit (pas si mal que ça, c’est ça le pire…) l’image.
Une bonne utilisation : excellent Dexter ! (Oui , faut que je fasse la critique de cette grande série…)

Il parle évidement de choses que l’on voit mais il y a un jeu du dedans et du dehors, une introspection qui apporte plus sur le caractère du personnage et non pas sur ce que représentent dans l’absolue les expériences qui nous sont montrées (comme dans Grey’s Anatomy aussi par exemple où la voix off nous explique bien face à quel stéréotype de relation et d’expérience nous nous trouvons). Voyez les deux séries et vous verrez la différence.
Voix off intéressantes : Dexter, Weeds, Californication, Scrubs
Voix off redondantes : Sex and the city, Desperate Housewife, Grey’s Anatomy

jeudi 20 mars 2008

Comment les choses se tordent…

Vous connaissez cette sensation : comment une fille peut-être si belle et en même temps si c.. ? Comment un couple peut-il avoir été si heureux et en être arrivé à presque se haïr ? Comment j’avais toute la journée libre et, à la fin, je n’ai rien fait ? Comment on était la meilleure équipe du tournoi et on s’est fait sortir au premier tour ? Comment j’ai demandé un Château Latour et on me le sert dans des pauvres verres en plastiques ? Comment je vais voir un Bergman et je me retrouve à côté d’une bonne femme qui répond aux acteurs ?
Oui…vous connaissez…il y a un très joli mot en français pour ça : c’est du gâchis !
Et bien voila le terme pour définir Vanished. Une série qui avait tout pour réussir : des excellents acteurs, un début plus que prometteur et une ambiance classique mais bien ficelée. L’histoire, pour ceux que ça pourrait éventuellement intéresser : la femme d'un sénateur des Etats-Unis disparaît le jour où elle donne une réception pour ses œuvres de charités. Au fur et à mesure de l’enquête, le FBI découvre que ce n'est que la partie visible d'un bien plus vaste complot. Simple. Classique. Et pourtant efficace, car dans les 5 premiers épisodes se mettent en place des énigmes, des questions et des théories qui mêlent la religion, la politique, un passé obscur et les problèmes de famille. Tout ça à la sauce contemporaine, c'est-à-dire par bribes éparses et incohérentes qui ne font que multiplier les attentes (pensons aux complications de Lost ou Heroes par exemple). Le problème c’est que la promesse n’est pas tenue et ce que l’on croyait être un magnifique scénario tordu devient un puzzle incompréhensible où les créateurs ne se donnent même pas la peine de répondre. TOUTES les questions qui naissaient dans les premiers épisodes restant sans réponses. Pourquoi Sara Collins (la magnifique Joanne Kelly d’autre part, ce qui lui vaut la photo de mon post) a disparu il y 12 ans ? Pourquoi l’organisation secrète s’intéresse à la Bible ? Quel est le mystérieux informateur qui aide le FBI ? Que veut-il ? Quelle est l’organisation qui a séquestré la femme du sénateur ? Pourquoi les parents de Sara sont brouillés avec elle ? Pourquoi agit-elle bizarrement avec son mari des fois ? Silence radio. Pas d’explication. Pour seule conclusion une fin qui n’en est pas une et qui laisse tout en suspens. Une des pires dont j’ai le souvenir. Comme si les scénaristes rêvaient de revenir faire une autre saison un jour ou comme s’ils n’en avaient rien à faire des derniers épisodes.
Et cela à partir d’un fatidique épisode 7 où tout bascule et les choses se tordent. Ils ont du savoir à ce moment que la série ne serait pas renouvelée…
Pour :
- Ceux qui ne regardent que les 7 premiers épisodes d’une série
- Ceux qui s’en foutent de la cohérence de l’histoire
- Ceux qui croient que le gouvernement des Etats-Unis est dirigé par une organisation ultra secrète formée de différents lobbys, des chefs de la CIA, du chef du FBI, de fanatiques religieux, d’éminents professeurs et scientifiques corrompus, des services secrets, des plus grands juges du pays et de tout ce qui peut vous passer par la tête…(là il y en a qui sont plus convaincu)
Contre :
- Ceux qui ont du bon sens
- Ceux qui se sentent obligés de finir de voir une série (ne commençez pas, il y en d’autres à voir…)


mercredi 19 mars 2008

Musique du film de Julio Medem

La BSO du dernier film de Julio Médem, Caotica Ana, inclut une belle chanson que voilà.
C’est pas son meilleur film, loin de là, mais il ne faut pas perdre de vu ce très bon directeur (pour moi un des meilleurs artistes espagnols) qui a vraiment percé avec son conte esthétique Lucia y el sexo mais dont les meilleurs films sont sans doute les premiers (L’écureuil Rouge, Vacas ou le magnifique les Amants du cercle polaire…), un peu moins léchés mais avec une complexité scénaristique plus réussie.
Quand il parle d’idées ou d’histoires classiques il n’est pas excellent mais pour les trouvailles visuelles et les ambiances oniriques et philosophiques c’est vraiment un grand artiste.
A découvrir dès que vous pouvez.

samedi 15 mars 2008

Lost in 8:15

Pour ceux qui pensent que Lost est trop compliqué, pour ceux qui veulent voir la Saison 4 (ou la 3 ça serait bien de reprendre un peu en arrière, quand même) sans rester trois jours enfermés chez eux, pour ceux qui veulent se rappeler de tout ce qui s'est passé dans cette super série, pour ceux qui croient que le cinéma et (surtout) les séries c'est rallonger une histoire qui pourrait être racontée en trois minutes, pour ceux qui n'arrivent même pas à expliquer à quelqu'un un épisode de Lost en moins de temps que l'épisode en soi (et je les blâme pas...), pour ceux qui ont huit minutes marrantes à perdre, pour ceux qui ont acheté Comment parler des livres que l'on a pas lu et qui voudrait faire la même chose pour cette série et, finalement, pour les fans quand même, voilà une bonne vidéo...